Résistant de la première heure, Frédéric Curie était aussi un franc-maçon de haut-grade (18e degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté). Initié le 21 avril 1933 à la loge « Les Amis éprouvés » de Montbéliard, il va faire partie de plusieurs loges parisiennes : « Voltaire », « Etoile polaire » et « La Clémente Amitié » au Grand Orient de France.
Tout récemment, la loge « La Clémente Amitié » a décidé d’organiser un colloque historique public le samedi 27 mars 2010 de 14 h 30 à 18 h 30 au Temple Lafayette au siège du Grand Orient de France, 16 rue Cadet dans le IXe arrondissement de Paris. Un colloque organisé autour de la personnalité de Frédéric Curie.
« Des Francs-Maçons français se sont engagés dans la Résistance à l’occupation nazie et au régime de Vichy – certains dès la première heure – pour défendre à la fois une certaine idée de l’Homme, de la société et de la France. Une soixantaine d’années plus tard, les noms de la plupart de ces Francs-Maçons résistants et leurs actions n’éveillent plus qu’un faible écho, y compris dans les Loges dont ils étaient membres. Il est nécessaire de continuer à nous enrichir de leur exemple qui illustre les valeurs de la Franc-Maçonnerie », stipule l’annonce du colloque. « Le colloque, intitulée “ Des Francs-Maçons dans la Résistance ”, débutera par une présentation du Frère André Combes, auteur de l’ouvrage de référence La Franc-maçonnerie sous l’occupation ; présentation qui donnera le contexte et les grandes lignes du sujet. Elle sera suivie par une présentation illustrée de l’action du Frère Frédéric Curie (…) officier du corps des Sapeurs-pompiers de Paris en 1940, puis fondateur et animateur du réseau de résistance « Sécurité Parisienne ». Cette présentation, effectuée par Frédéric Plancard, journaliste, montrera également les prolongements de l’engagement de Frédéric Curie après la Libération. Par ailleurs, seront rappelées, plus brièvement, d’autres figures maçonniques remarquables de la Résistance, tels Pierre Brossolette, Pierre Favreau, Germaine Desbordes, Marie-Gustave Meunier, Kirchmayer et Gustave Eychène (pour le groupe « Patriam Recuperare »), Le Guen (pour le Groupe « Maximilien »), Roger Priou-Valjean (pour le groupe « Honneur de la Police »), etc. »